31/10/2007 : La France relâche le PDG de Unibet

Peter Nylander , PDG de Unibet , vient enfin d’être relâcher par la justice française . Extradé des Pays Bas , par la police française il y a quelques mois .Il était entendu en France au sujet des activités de jeux en ligne de sa société. Il a été liberé suite au paiement d’une caution de 200 000 euros, mais la justice française n’en a pas finie avec Mr Nylander. “Les français vont continuer à m’interroger pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois..” déclare Nylander aux reporters londoniens, lieu de sa résidence principal. L’avocat d’Unibet, Mr Ewout Keuleers , affirme que , tout comme la compagnie australienne Bwin , il a presque réussie à réfuter la validité des accusations à l’encontre de Mr Nylander . En effet son arrestation a attiré l’attention de la commission européenne qui aimerait que la France assouplisse un peu ses lois au niveau du marche des jeux d’argent .Les lois françaises protégent en effet le monopole de la française des jeux et du Pmu donc de l’état. Comme il l’explique aux journalistes Peter Nylander a d’abord cru, que son arrestation était une erreur « Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’une blague, d’une camera cachée ou je ne sais quoi d’autre, donc je rigolais et blaguais avec le policier mais lui n’avait vraiment pas l’air de rigoler. Ensuite j’ai dis OK ça a l’air sérieux et il m’a dit que j’aillais être emmener en France et m’a montré des papiers disant que je risquais deux à trois ans prison. A ce moment là je me suis dis que j’étais tombé dans un très mauvais film. » Néanmoins malgré sa situation juridique, Unibet continue à prendre les paris des citoyens français. Dans une conférence donne a Londres Nylander déclare « Les lois qui sont utilisées contre moi datent de 1836 et 1891 …. Avant la création de l’union européenne et avant qu’Internet soit crée .Ces lois sont donc obsolètes. Il ajoute que ces vingt dernières années, nous avons vus de nombreux pays européens s’ouvrir à la concurrence. Cependant il s’étonne que l’on ne l’ait jamais prévenu que les concurrents seraient envoyés en prison. Nylander continue en demandant que l’harcèlement sur les compagnies de betting cesse. Il insiste sur la nécessité de créer une forme moderne de l’industrie du jeu, de trouver un moyen pour les compagnies responsables comme Unibet de travailler en accord avec les autres compagnies d’Etats en Europe. Et pour conclure Peter Nylander s’interroge, à juste titre, sur les conditions d’application de la lois française : « Nous n’avons pas de bureau en France, les gens utilisent Internet. Je ne vois pas comment cela peut être illégal. » 30/10/2007 : La Française des jeux fait perdre de l’oseille à ses joueurs !