Arrêt de Grand Privé!

17/12/2008 - Grand Prive se débarasse de ses affiliés! En effet, dans ses conditions générales d’affiliation, Grand Prive promettait «35% sur les revenus générés par tous les joueurs amenés, A VIE»… Mais le groupe de casino vient de trahir ses engagements et, vu le bruit que c’est en train de faire, cela s’est avéré être une franchement mauvaise idée… Reprenons l’histoire depuis le début… Au mois de novembre, le groupe Grand Prive et Bella Vegas, qui comprend plusieurs casinos en ligne, envoit à ses affiliés un message notifiant qu’il arrête toutes ses activités. Stupeur! Alors que, malgré la crise économique, l’industrie du jeu est en grande forme; alors que ce casino déjà bien installé utilise le logiciel de Microgaming, dont juste le nom suffit à attirer de nouveaux clients; alors qu’il est certifié par eCOGRA, autre preuve de reconnaissance qui met les joueurs en confiance… Grand Prive arrêterait ses activités? Non, bien sûr que non. Ce qui a été arrêté, c’est simplement… la rémunération des affiliés! En effet, Grand Prive a tout bonnement et simplement décidé qu’il obtenait suffisamment de nouveaux joueurs par son classement dans les moteurs de recherche, et qu’il n’avait plus besoin des services de ses partenaires… Evidemment, les affiliés en question ont été complètement sciés. Ce type de comportement ne s’était jamais vu auparavant, car, il faut le rappeler, l’industrie du jeu fonctionne sur une coopération profitable à tous les partenaires. Et les réactions ne se sont pas fait attendre… L’affaire a été portée au grand jour par J. Todd de l’APCW :

Mais les grands portails de jeu ont également relayé l’information, ce qui commence déjà à nuire au groupe… ironiquement, grâce à son classement dans les moteurs de recherche! En effet, tapez «Grand Prive» ou «Bella Vegas» dans Google, et vous verrez apparaître dès la première page une série d’affiliés qui traitent du groupe en question. CasinoMeister, important portail de jeu en ligne, affiche déjà la nouvelle directement dans le résultat de recherche Google: «Grand Prive - reneged affiliate deal» (annulation de l’accord d’affiliation), «Grand Prive – Bad Casino Practice – Rogue…» (Mauvaises Pratiques de Casino – Scélérat…). CasinoAim, autre portail de jeu, affiche par contre toujours sur Google que le groupe Grand Prive «a une réputation impeccable et reconnue internationalement». En revanche, dès qu’on débarque véritablement sur le site de CasinoAim, un message d’alerte s’affiche: «Attention: le groupe de casinos Grand Prive est sur la liste noire, N’APPROCHEZ PAS de leurs casinos!». On pouvait s’y attendre, de la part d’un affilié qui vient juste de se faire virer comme un malpropre, et qui ne profitera plus de revenus «à vie», comme promis. Mais, me direz-vous, pourquoi les joueurs devraient-ils s’inquiéter de ces nouvelles? Dans le fond, les affiliés se font de l’argent sur leurs pertes… Ici, à hauteur de 35%… Alors, pour les joueurs qui se demandent «Dois-je réellement m’inquiéter parce que ce casino en ligne se débarasse d’un gars qui bénéficiait de mes pertes?», la réponse est: Oui! Evidemment, oui, car comme l’explique également Todd dans sa vidéo, s’ils se permettent ce genre de comportement avec leurs affiliés, qui sont (étaient) leurs partenaires d’affaires, pourquoi s’inquièteraient-ils une seconde pour leurs joueurs? Mais continuer de jouer sur l’un des casinos de Grand Prive, ce n’est pas seulement prendre le risque de ne pas être payé… En effet, Microgaming et eCOGRA, qui fournissent aux sites respectivement un logiciel et un label, ont été bien entendu informés de l’affaire. Et il se pourrait bien qu’ils ne veuillent pas prendre le risque d’entacher leur réputation en continuant de travailler avec le groupe… Microgaming pourrait donc sans surprise se débarasser lui-même de Grand Prive. Cette histoire sera encore probablement débattue, et largement, lors de la Convention des Affiliés Casino qui se tiendra à Amsterdam les 30 et 31 mars prochains, à laquelle participeront à peu près tous les acteurs du marché de l’affiliation casino.